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dc.contributor.authorDESMAZIERES, Agnès
dc.date.accessioned2009-06-19T09:35:37Z
dc.date.available2009-06-19T09:35:37Z
dc.date.issued2009
dc.identifier.citationVingtième siècle, 2009, 102, 79-91en
dc.identifier.issn0294-1759
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/11656
dc.description.abstractEn 1934, Sigmund Freud renonce à publier Moïse et le monothéisme par crainte de voir la psychanalyse interdite en Autriche sous l’effet de pressions vaticanes. Qu’en est-il de la réalité de ces menaces ? Les interventions de la Civiltà cattolica, organe officieux du Saint-Siège, et de scientifiques catholiques de renom, tels le psychologue Agostino Gemelli et l’ethnologue Wilhelm Schmidt, révèlent l’existence, dans les milieux vaticanais, de points de vue contrastés sur la psychanalyse. L’athéisme de son fondateur et, plus encore, les dérives de la nouvelle discipline en matière de pédagogie sont sévèrement critiqués. Plusieurs auteurs catholiques rendent toutefois hommage à la contribution de la psychanalyse à une psychologie plus humaine et à une remise en cause d’une morale traditionnelle centrée sur l’obligation. Le Saint-Office lui-même, examinant l’ouvrage d’Edoardo Weiss, Elementi di psicoanalisi, évite de condamner formellement la psychanalyse pour ces raisons. Si un courant hostile à la psychanalyse est bien présent et agissant au Vatican, il ne semble toutefois pas avoir réussi à convaincre les plus hautes autorités de l’Église catholique à intervenir.
dc.language.isofren
dc.titleLa psychanalyse à l’Index ? Sigmund Freud aux prises avec le Vatican (1921-1934)en
dc.typeArticleen


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