Show simple item record

dc.contributor.authorEL NUR, Ibrahim
dc.date.accessioned2010-07-30T14:35:04Z
dc.date.available2010-07-30T14:35:04Z
dc.date.issued2010
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/14407
dc.descriptionEuro-Mediterranean Consortium for Applied Research on International Migration (CARIM)
dc.description.abstractFor several decades migration and the development nexus were central to both development and migration studies. Yet these studies, by and large, maintained rigid boundaries between different forms of migratory flows, between the origins and destinations, permanent or temporary, of these flows. But beyond the limited notion of brain drain and gain, new conceptual tools emerged so as to take into account non-financial remittances (ideational; entrepreneurships; social norms) and the loss of intellectuals or organic intellectuals a la Gramsci. While the need to transcend disciplinary boundaries was often emphasized, such a transition did not translate into an effective trans-disciplinary conceptual framework. This paper asserts that both development and migratory theories are, in fact, facing a paradigm shift in the synergies between various forms of population flows and development. This paper further asserts that there are very few meaningful conceptual differences between various forms of migratory flows: regular vs irregular; within the boundaries of the nation state or outside of it; conflict-driven or non-conflict flows...etc. Except for immediate forms and their impact, all different migratory flows produce new political and socio-economic terrains. It is within these new terrains that the transformative potential lies. The post migration political socio-economic terrains in post sending and receiving countries and the kind of transformative potential triggered by such migratory flows are regularly neglected. The paper also suggests that migration-development synergies are not readily available, and much depends on identifying, cultivating and harnessing such transformative potential. The paper concludes that such policy packages include a wide range of issues related to the reproduction of human capital, its skills and quality, and to maximising the potential of different forms of migratory flows. Résumé Le lien entre la migration et le développement occupe une place centrale dans la littérature scientifique depuis plusieurs décennies. Toutefois, l’écrasante majorité des travaux existants ont maintenu des frontières difficilement pénétrables entre les différents types de flux migratoires, mais aussi entre les différents sites de départ comme de destination concernés par ces flux de façon temporaire ou permanente. Par ailleurs, au-delà des notions de brain drain et brain gain, à l’utilité limitée, de nouveaux outils conceptuels ont fait leur apparition afin de rendre compte de l’importance des transferts d’ordre non financier (idéationnels, de compétences entreprenariales, de normes sociales,) et des effets néfastes de la perte d’intellectuels – ce que Gramsci a appelé « l’intellectuel organique ». Le besoin sans cesse réitéré de transcender les frontières entre les disciplines n’a pas donné lieu à un cadre conceptuel permettant véritablement de naviguer entre les nombreux compartiments de la littérature. Cet article vise à montrer qu’un changement de paradigme est nécessaire afin de mieux rendre compte de la relation intime entre les différentes formes de flux de population et le développement. Cet article montre également que les différences conceptuelles entre les formes de flux migratoires sont moins importantes que ne le suggère la littérature existante. Qu’ils s’agissent de migrations irrégulières ou régulières, internes ou internationales, générées ou non par des conflits, etc., elles ont en commun de conduire à l’émergence de nouveaux terrains socio-économiques et politiques. Les questions portant sur la nature de ces terrains résultant de la migration dans les pays d’origine comme de destination, et sur leur potentiel transformatif, n’ont à ce jour pas été traitées de façon suffisamment approfondie. Toutefois, les nombreuses synergies envisageables entre la migration et le développement n’ont pas non plus été clairement identifiées. Il est donc indispensable dans un premier temps de mieux cerner leur potentiel transformatif. Cet article conclut que les politiques publiques doivent adresser plusieurs défis simultanément, et avoir pour objectifs la reproduction du capital humain, ainsi que la maximisation des bénéfices potentiels des différentes formes de flux migratoires.en
dc.format.mimetypeapplication/pdf
dc.language.isoenen
dc.relation.ispartofseries[Migration Policy Centre]en
dc.relation.ispartofseries[CARIM-South]en
dc.relation.ispartofseriesCARIM Analytic and Synthetic Notesen
dc.relation.ispartofseries2010/52en
dc.relation.ispartofseriesHighly-Skilled Migration Seriesen
dc.relation.ispartofseriesPolitical and Social Moduleen
dc.relation.urihttp://www.carim.org/
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccessen
dc.titleChasing Modernities: On the Mobility-Development Nexus – the Challenges of Harnessing Transformative Potentialen
dc.typeTechnical Report
eui.subscribe.skiptrue


Files associated with this item

Icon

This item appears in the following Collection(s)

Show simple item record