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dc.contributor.authorSTALLA-BOURDILLON, Sophie
dc.date.accessioned2011-01-18T14:51:39Z
dc.date.available2011-01-18T14:51:39Z
dc.date.issued2010
dc.identifier.citationFlorence : European University Institute, 2010en
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/15385
dc.descriptionDefense date: 26/11/2010en
dc.descriptionExamining Board: Fabrizio CAFAGGI (Supervisor, EUI), Marie-Ange MOREAU (EUI), Horatia MUIR WATT (Sciences Po, Paris), Vincenzo ZENO ZENCOVICH (Università di Roma 3)en
dc.descriptionPublished online on 17 September 2012, in a slightly corrected version of the thesis, as suggested by the jury.
dc.description.abstractL’étude des régimes de responsabilité civile applicables aux prestataires de service en ligne est l’occasion de faire ressortir la fonction de promotion d’une stratégie de régulation octroyée à l’institution de la responsabilité civile dans un contexte de crise de la normativité étatique. À ce titre, il devient opportun de distinguer à côté des fonctions traditionnelles de la responsabilité civile (réparation des victimes, répression des comportements antisociaux, et prévention des dommages) impliquant l’adoption d’une approche horizontale, une nouvelle fonction découlant d’une approche verticale et témoignant de la recherche d’une répartition efficace des activités de régulation entre acteurs publics et acteurs privés aux fins de rendre obligatoires les normes étatiques à leurs destinataires. Au sein du cyberespace, l’État ne bénéficie pas du monopole de l’activité normative comme d’ailleurs les transformations de l’État régulateur le laissaient pressentir au sein du monde réel. Bien plus, l’architecture du réseau réduit les coûts de mise en oeuvre des systèmes d’autorégulation tout en rendant les modes traditionnels de régulation moins effectifs. Un certain nombre d’acteurs privés disposent, du fait de leur maîtrise de la technologie et de leur position d’intermédiaire, d’un pouvoir normatif de fait et de droit, et plus généralement, d’un pouvoir de régulation de fait et de droit se traduisant par la création de normes privées, le contrôle des comportements déviants et leur sanction. L’État a donc besoin de recourir à ces acteurs, véritables régulateurs privés spontanés, aux fins de rendre sa stratégie de régulation efficace. Cependant, derrière le discours de la diversification nécessaire des sources de droit se dessine une « dé-juridicisation » latente en même temps qu’une nouvelle répartition des compétences entre acteurs publics et acteurs privés. Ceci est vrai aux États-Unis comme en Europe et plus particulièrement en France en dépit de l’adoption de stratégies de régulation distinctes. Paradoxalement, le peu de considération accordée à la fonction de promotion d’une « régulation juridique de source privée » attribuée la responsabilité civile a servi à renforcer l’immunité des régulateurs privés. Or, c’est seulement à l’aune de cette fonction qu’il est possible de saisir l’enjeu juridique et politique que représente la responsabilité des prestataires intermédiaires de service en ligne.fr
dc.format.mimetypeapplication/pdf
dc.language.isofr
dc.publisherEuropean University Instituteen
dc.relation.ispartofseriesEUIen
dc.relation.ispartofseriesLAWen
dc.relation.ispartofseriesPhD Thesisen
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccess
dc.subject.lcshSocial responsibility of business
dc.subject.lcshLiability (Law)
dc.subject.lcshComparative law
dc.titleResponsabilité civile et stratégie de régulation : essai sur la responsabilité civile des prestataires intermédiaires de service en ligne
dc.typeThesisen
dc.identifier.doi10.2870/4830
eui.subscribe.skiptrue


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