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dc.contributor.authorPONTHOREAU, Marie-Claire
dc.date.accessioned2012-05-17T12:43:29Z
dc.date.available2012-05-17T12:43:29Z
dc.date.issued1994
dc.identifier.citationParis, Economica, 1994, Collection droit public positifen
dc.identifier.isbn2717826130
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/21996
dc.description.abstractUn leitmotiv revient à propos du juge constitutionnel et de son activité, d savoir jusqu'où peut-il aller dans la formation du droit. Précisément, avec la reconnaissance des droits non-écrits, on s'approche de la limite de ses pouvoirs et certains pourraient même dire qu'elle est d'ores et déjà franchie. L'idée de limite est incontournable dans la mesure où la tâche dévolue au juge, dans les pays de civil law, n'est pas de créer le droit, mais de l'appliquer. Toutefois, aussi bien dans la doctrine italienne que française, les auteurs s'accordent pour reconnaître le pouvoir créateur du juge, en général ; et du juge constitutionnel, en particulier, La difficulté essentielle apparaît comme non pas l'acceptation de la relativité du sens d'une disposition constitutionnelle, mais plutôt comme l'acceptation du résultat de l'interprétation. En d'autres termes, comment être d'accord sur le sens retenu par le juge. Dès lors, il s'agit de rechercher les moyens de cet accord et, dans ce sens, de proposer une solution qui exige du juge constitutionnel qu'il motive ses décisions. Toute décision constitutionnelle serait acceptable du moment qu'elle est motivée. En théorie, cette proposition peut être défendue, mais elle met en lumière, dans la pratique, de nombreuses difficultés. S'il est certain que le juge constitutionnel n'invente rien quand il crée un droit non-écrit, il n'en reste pas moins que c'est insuffisant car, d'une part, il intervient dans un ordre juridique dont il doit tenir compte et, d'autre part, il doit chercher à faire accepter ses décisions non seulement par la communauté des juristes, mais par l'ensemble de la société.
dc.description.tableofcontents--INTRODUCTION GÉNÉRALE --PARTIE I - LE PROCESSUS DE CRÉATION DES DROITS NON-ÉCRITS --TITRE I — LES CONDITIONS PROPICES À LA RECONNAISSANCE DES DROITS NON—ÉCRITS --CHAPITRE I Un texte constitutionnel lacunaire --CHAPITRE II La position du juge constitutionnel dans le système institutionnel --TITRE II — LE FONDEMENT CONSTITUTIONNEL DES DROITS NON—ÉCRITS --CHAPITRE I La liste ouverte de l'article 2 de la Constitution italienne --CHAPITRE II La liste incertaine des principes constitutionnels dans la Constitution française --PARTIE II - LA MOTIVATION COMME INSTRUMENT DE CONTRÔLE DU POUVOIR CRÉATEUR DU JUGE CONSTITUTIONNEL --TITRE I - DÉFINITION ET OBJET DE LA MOTIVATION --CHAPITRE I La conception traditionnelle de la motivation en France et en Italie --CHAPITRE II Pour une nouvelle conception de la motivation --TITRE II- LA MOTIVATION DES DÉCISIONS CONSTITUTIONNELLES CONSACRANT DES DROITS NON-ÉCRITS --CHAPITRE I Le contexte général et la motivation : l'exemple des décisions relatives à l'avortement --CHAPITRE II Les techniques justificatives utilisées par les cours constitutionnelles italienne et française --CONCLUSION GÉNÉRAL
dc.language.isofren
dc.publisherParis, Economicaen
dc.relation.isversionofhttp://hdl.handle.net/1814/4754
dc.titleLa reconnaissance des droits non-écrits par les cours constitutionnelles italienne et française : Essai sur le pouvoir créateur du juge constitutionnelen
dc.typeBooken
eui.subscribe.skiptrue
dc.description.versionPublished version of EUI PhD thesis, 1991en


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