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dc.contributor.authorELBASANI, Arolda
dc.date.accessioned2016-07-26T15:11:04Z
dc.date.available2016-07-26T15:11:04Z
dc.date.issued2008
dc.identifier.citationL'Europe en formation, 2008, Vol. 3, No. 349-350, pp. 119-134
dc.identifier.issn0014-2808
dc.identifier.issn2410-9231
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/42779
dc.description.abstractAt the turn of a decade of transitions, the EU has envisaged a new vision for the Balkans; by 2010 it will be “a region of stable, self-sufficient democracies, at peace with themselves and each other, with market economies and the rule of law, and which will be either members of the EU or on the road to membership” (SAP in Balkans 2010: 28). This paper analyses whether and how EU conditionality can reverse the slow patterns of reform in the regions? It explores the capability of EU conditionality to fostering political reforms, focusing at the particular case of civil service reforms in Albania. The paper proceeds in three parts. The first part summarizes the features of administrative criterion as applied during the last wave of EU enlargement. Borrowing from rational choice models, whereas compliance depends from domestic actors cost-benefit analysis, our account of EU conditionality relies on both the (1) rewards associated with conditionality; (2) clarity of supplied conditions; and credibility of reinforcing its own promises. Yet, the paper subscribes to those studies which assume that finally, it is the domestic costs that tip the balance towards compliance or not (Schimmelfenning 2006; 2007). The second part delves into the particularities of Albanian path of reforms. It seeks to explicate the domestic factors that might inhibit the record of compliance to EU conditions. It elaborates on relevant domestic actors’ calculation of costs of reform/compliance and how these inform various strategies of compliance. The third part assesses whether the EU conditionality mechanisms (gate-keeping of institutions progress; political dialogue; monitoring and financial assistance) offer enough incentives for domestic actors in order to induce them to compliance. The analysis suggests that civil service reforms have been targeted and monitored through annual EU reports and European Partnerships, but it is hardly one of the areas that determine the state of the EU-Albanian relations or the direction of assistance. Not surprisingly, domestic actors have resisted to giving up their short term interest of replacing in administration their own supporters, thus paying at best lip service to the EU conditions and other international pressures. The results are an amalgam of formal reforms that seek to resemble to the classic administration model, but in practice share more with the communist regime styles and practices.
dc.description.abstractAu tournant d’une décennie de transitions, l’UE opta pour une nouvelle perspective pour les Balkans : En 2010 ce sera « une région stable de démocraties autonomes, en paix avec elles-mêmes et leurs voisins, ayant une économie de marché et le respect des lois et qui seront soit membres de l’UE soit en bonne voie pour être membre ». Cet article tentera de démontrer comment et si le caractère conventionnel de l’UE peut inverser les lentes structures de réforme. Il explorera la capacité du caractère conventionnel de l’UE à favoriser les réformes politiques, en prenant celles du service civil en Albanie comme exemple. Cet article se compose de trois parties. Dans une première partie nous rappellerons les caractéristiques des critères administratifs appliqués durant le dernier élargissement. Venant de choix de modèles rationnels, alors que la conformité dépend d’une analyse coûts-bénéfices des acteurs locaux, notre prise en compte de la conditionnalité de l’UE repose sur, les récompenses associées à la conditionnalité et, la clarté des conditions fournis ainsi que l’assurance de renforcer ses propres engagements. Ce texte s’identifie à ces études qui affirment que finalement, ce sont les coûts intérieurs qui penchent en faveur de la conformité ou non. La deuxième partie s’orientera vers le système des réformes albanais. Elle cherchera à expliquer les facteurs intérieurs qui pourraient ralentir la prise en compte des conditions de conformité de l’UE. Elle se base sur le calcul précis d’acteurs locaux des coûts de réforme/conformité et comment cela influe sur les différentes stratégies de conformité. La troisième partie évalue si les mécanismes de conditionnalité européenne (filtrage du progrès institutionnel, dialogue politique, surveillance et assistance financière) offrent suffisamment d’encouragement pour les acteurs locaux afin qu’ils jouent un rôle dans la mise en conformité. L’analyse suggère que les réformes de service civil ont été suivies et surveillées au travers des rapports annuels de l’UE et ses partenaires, mais c’est un des secteurs qui détermine difficilement l’état des relations albano-européenne or le sens de l’assistance. Il n’est pas surprenant que les acteurs locaux aient rechigné à abandonner leurs intérêts à court terme de placer leurs propres membres dans l’administration, reconnaissant les conditions européennes et les pressions internationales. Les résultats sont un amalgame de réformes formelles qui tentent de ressembler au modèle classique d’administration mais qui sur la pratique, lorgnent plus de cote des méthodes et pratiques du régime soviétique.
dc.language.isoen
dc.relation.ispartofL'Europe en formation
dc.titleEU enlargement and state institutions after communism : reforming public administration in Albania
dc.typeArticle
dc.identifier.doi10.3917/eufor.349.0119
dc.identifier.volume3
dc.identifier.startpage119
dc.identifier.endpage134
eui.subscribe.skiptrue
dc.identifier.issue349-350


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