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dc.contributor.authorCOHEN, Yinon
dc.date.accessioned2009-05-12T15:27:35Z
dc.date.available2009-05-12T15:27:35Z
dc.date.issued2009
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/11302
dc.descriptionEuro-Mediterranean Consortium for Applied Research on International Migration (CARIM)
dc.description.abstractAbstract In recent years, there has been much concern about the size and selectivity of the Israeli emigrant population. This paper focuses on two issues regarding Israeli emigrants. First, it focuses on their number and distribution in various destination countries; while the second part of the paper deals with patterns of self-selection among emigrants, namely, the skill level of Israelis who select themselves to leave Israel for various destination countries. The paper addresses these issues using the DIOC (Database on Immigrants in OECD Countries) which includes information on the foreign born (including Israeli-born) from censuses and population registers in OECD countries. The findings suggest that Israeli emigration has increased in the past two decades, but that most of the increase was in the 1990s, and was due to the emigration of foreign-born Israelis, rather than the emigration of native-born Israelis. Based on the DIOC, 164,000 Israeli-born emigrants, aged 15 years and over, resided in 25 OECD countries in 2000. Two thirds of the emigrants were in the US, and 85% in the Anglo-Saxon countries (the US, Canada, UK, Australia, New Zealand and Ireland). France is the only non Anglo-Saxon country where over 5,000 Israelis resided. Based on Israeli and American sources, this paper also presents estimates for the total size of the Israeli-born emigrant population (including children under 15 and including non-OECD countries), as well as estimates for the number of foreign-born Israeli emigrants from Israel. The selectivity of Israeli emigrants, measured by education, occupation, employment status, and age is most positive in the Anglo-Saxon countries, especially the US, where the returns on skills are the highest. By contrast, the least skilled Israeli emigrants choose Scandinavian countries, where the labor markets are relatively rigid, and returns on skills tend to be the lowest. Selectivity for other European countries is somewhere in the middle, but the emerging, unregulated and unequal economies of Eastern Europe appear to attract very few, albeit highly-skilled, Israelis. These findings are consistent with migration selectivity theory which anticipates that high-skilled immigrants will choose destinations where their skills will be generously compensated. Additional support for the hypothesis that the skilled choose destinations with higher returns on skills, is evident from an analysis of very high skilled Israeli-born emigrants, those holding a Ph.D. degree or its equivalent. There are at least 5,600 such emigrants in OECD countries, and about 75% of them reside in the US. In the Anglo-Saxon countries (but not in continental Europe) about 40% of them are employed in colleges and universities. While only 7% of those with a Ph.D. in the US and other Anglo-Saxon countries do not work, the respective proportion in Europe is much higher, implying that the unobserved skills of many Israeli Ph.D.s in Europe are not as high as their (observed) high educational degree. Put differently, the unobserved skills of highly-educated Israeli emigrants are more positive in the US and Anglo-Saxon countries than in Europe. Finally, the relationship between selectivity and returns to skills are also demonstrated in correlations between labor market characteristics and immigrant skills. Résumé Le volume et la sélectivité de la population émigrante d’Israël ont connu un gain d’intérêt ces dernières années. Ce papier focalise sur deux problématiques concernant les émigrés israéliens. D’abord, il présente leurs effectifs et distribution dans divers pays de destination. Ensuite, il traite des modes d’auto sélection parmi les émigrants ; c’est-à-dire du niveau de qualification des israéliens qui se sélectionnent eux-mêmes pour quitter Israël et se diriger vers divers pays de destination. Le papier aborde la question en utilisant la base de données sur les immigrés dans les pays de l’OCDE (Database on Immigrants in OECD countries, DIOC) qui contient les informations sur les personnes nés à l’étranger (y compris les natifs d’Israël), extraites des recensements et des registres de population dans les pays OCDE. Les données montrent que le volume de l’émigration israélienne a augmenté pendant les deux dernières décennies, surtout au cours des années 1990, et que cette émigration est plus le fait des israéliens nés en dehors d’Israël que des israéliens nés en Israël. Selon la base de données DIOC, 164.000 émigrés natifs d’Israël, âgés de 15 ans et plus, résident dans 25 pays OCDE en 2000. Deux tiers des émigrés étaient aux Etats Unis et 85% dans les pays anglo-saxons (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande et Irlande). La France est le seul pays non anglo-saxon où résident 5.000 israéliens. En se basant sur des sources israéliennes et américaines, ce papier présente aussi des estimations de l’effectif total de la population émigrée native d’Israël (y compris les moins de 15 ans et les non-résidents dans les pays OCDE) ainsi que des estimations de l’effectif des émigrés israéliens nés en dehors d’Israël. La sélectivité des émigrés israéliens, mesurée par l’éducation, la profession, la situation dans la profession et l’âge, est la plus positive dans les pays anglo-saxons, notamment les Etats-Unis, où les récompenses des compétences sont élevées. A l’opposé, les moins qualifiés des émigrés israéliens optent pour les pays scandinaves, où les marchés du travail sont relativement rigides et les récompenses des qualifications comptent parmi les plus basses. La sélectivité pour les autres pays européens se situe quelque part entre les deux, mais l’émergence d’économies non régulés et inégalitaires en Europe de l’Est semble attirer très peu de migrants israéliens qui, toutefois, disposent de très hautes qualifications. Ce résultat est compatible avec la théorie de la sélectivité de la migration qui prévoit que les migrants hautement qualifiés choisissent les destinations où leurs qualifications seront généreusement récompensées. Un autre appui pour l’hypothèse selon laquelle les qualifiés optent pour les destinations avec des récompenses élevées pour les compétences est mis en évidence à partir de l’analyse d’émigrants très hautement qualifiés natifs d’Israël, notamment ceux qui disposent d’un niveau Ph.D. ou équivalent. Il y a au moins 5.600 émigrants du genre dans les pays OCDE dont environ 75% aux Etats-Unis. Dans les pays anglo-saxons (mais pas l’Europe continentale), près de 40% d’entre eux sont employés dans des instituts supérieurs et universités. Au même temps, seulement 7% de ceux disposant d’un Ph.D. et résidant aux Etats-Unis et autres pays anglo-saxons ne travaillent pas. Cette proportion est beaucoup plus élevée en Europe impliquant que les qualifications non observées de la plupart des détenteurs d’un Ph.D. en Europe ne sont pas aussi élevées que leur haut niveau d’éducation (observé). Autrement dit, les qualifications non observées des émigrés israéliens disposant d’un haut niveau d’éducation sont plus positives aux Etats-Unis qu’en Europe. Finalement, la relation entre sélectivité et récompenses pour compétences a été aussi démontrée dans les corrélations entre les caractéristiques du marché du travail et les compétences des migrants.en
dc.format.mimetypeapplication/pdf
dc.language.isoenen
dc.relation.ispartofseries[Migration Policy Centre]en
dc.relation.ispartofseries[CARIM-South]en
dc.relation.ispartofseriesCARIM Research Reporten
dc.relation.ispartofseries2009/12en
dc.relation.ispartofseriesDemographic and Economic Moduleen
dc.relation.urihttp://www.carim.org/
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccessen
dc.titleSize and Selectivity Patterns among Israeli Born Immigrants in OECD Countriesen
dc.typeTechnical Report
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