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dc.contributor.authorDIOH, Adrien
dc.date.accessioned2010-03-04T10:11:38Z
dc.date.available2010-03-04T10:11:38Z
dc.date.issued2010
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/13438
dc.descriptionEuro-Mediterranean Consortium for Applied Research on International Migration (CARIM)
dc.description.abstractPlusieurs facteurs tant historique, politique, géographique qu’économique font que le Sénégal constitue, depuis l’accession à l’indépendance, à la fois un pays d’émigration, d’immigration et de transit. Mais alors qu’il est communément admis que, lorsqu’elle est bien encadrée, la migration des personnes hautement qualifiées peut être mutuellement bénéfique aux pays de départ et aux pays d’accueil, elle n’a pas fait l’objet d’une réglementation spécifique. La raison réside, probablement, dans l’absence d’une politique migratoire nationale attestée, entre autres, par la profusion d’institutions intervenant en la matière. Certains facteurs comme l’appartenance à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui érige un principe de liberté de circulation et d’établissement des citoyens de cette région et la consécration, en droit social sénégalais, d’un principe de non discrimination entre travailleurs étrangers et travailleurs autochtones peuvent être perçues, a priori, comme favorisant l’immigration. En revanche, la signature avec des pays tiers de conventions bilatérales en matière d’emploi et de main d’œuvre combinée à la suppression, depuis 1981, de l’autorisation préalable de sortie du territoire national constituent autant d’éléments susceptibles d’impacter positivement sur l’émigration. Il convient toutefois de ne pas surestimer la portée de ces différents facteurs puisque non seulement le principe de non discrimination souffre quelques exceptions mais en plus les conventions bilatérales en matière de main d’œuvre ne s’adossent pas toujours sur des conventions de sécurité sociale. Several reasons – historical, political, geographical and economic – explain why Senegal has been a country of emigration, of immigration and of transit since its independence. While highly-skilled migration, when it is well managed, can be beneficial for the country of origin as well as the host country, it has not been regulated in Senegal. This may be because of the lack of a real national migratory policy or, indeed, because of the profusion of competent institutions. Some features may be seen as encouraging immigration: being part of the ECOWAS (Economic Community Of West African States) which advocates for citizens’ freedom of movement and residence in this region; and non-discrimination between national and foreign workers. On the other hand, some elements may encourage emigration: bilateral labour agreements with third countries; and the suppression in 1981 of the exit visa for citizens. It is important, however, not to overestimate these factors, since the principle of non discrimination is not always respected, and the bilateral agreements are not always linked to social security conventions.en
dc.format.mimetypeapplication/pdf
dc.language.isofren
dc.relation.ispartofseriesLegal Moduleen
dc.relation.ispartofseries[Migration Policy Centre]en
dc.relation.ispartofseries[CARIM-South]en
dc.relation.ispartofseriesCARIM Analytic and Synthetic Notesen
dc.relation.ispartofseries2010/03en
dc.relation.urihttp://www.carim.org/
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccessen
dc.titleLa migration hautement qualifiée de, à travers et vers le Sénégalen
dc.typeTechnical Report
eui.subscribe.skiptrue


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