Show simple item record

dc.contributor.authorGRENET, Mathieu
dc.date.accessioned2010-10-18T14:08:39Z
dc.date.available2010-10-18T14:08:39Z
dc.date.issued2010
dc.identifier.citationFlorence : European University Institute, 2010en
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/14698
dc.descriptionDefence date: 06/09/2010en
dc.descriptionExamining Board: Prof. Brigitte Marin (Université Aix-Marseille I - M.M.S.H.) Prof. Anthony Molho (EUI) - supervisor Prof. Antonella Romano (EUI) Prof. Francesca Trivellato (Yale University)en
dc.description.abstractThe point of departure for this dissertation is a historical, epistemological and methodological discussion of the notion of “community”. Based on a comparative approach to the three cases of the Greeks in Venice, Livorno and Marseilles from the age of the “Greek Enlightenment” (c. 1770) up until the birth of an independent Neohellenic state (1830), this study aims to challenge the conventional image of early modern foreign communities as homogeneous and inclusive groups, by rendering the complex, diverse, and often contradictory trajectories of groups and individuals that formed what we know as “the Greek Diaspora”. Paying special attention to issues such as the administrative control of the migrants, the collective uses of urban space, and the sharing of socio-cultural practices, it reconstructs the multi-layered background that supported the expression of communal identities among the Greeks in Venice, Livorno and Marseilles. By recasting the three cases under scrutiny within the wider context of the many connections and relations that existed among them, the dissertation stresses the ways in which the entanglement of mercantile, migratory and family networks came to “shape” the Greek Diaspora as a space both physical and socio-symbolical. Conversely, and in a micro-historical perspective, it also analyses the role played by the “communal institutions” (namely the Greek-Orthodox churches and brotherhoods) in shaping collective identities and governing plural and heterogeneous social groups, as well as the many types of reaction and resistance to this progressive “institutionalisation” of community life. Lastly, a case-study on the ambiguous involvement of the Greeks in Venice, Livorno and Marseilles in the Greek war of independence (1821-1830), sheds light on the complex issue of the “patriotism of the expatriates”, and argues for an essential distinction between the making of communal identity, and that of national (or even “proto-national”) consciousness.
dc.description.abstractCe travail se présente comme une enquête sur la « communauté », entendue à la fois comme construction socioculturelle et comme catégorie d’analyse. L’armature théorique et méthodologique de l’étude repose sur l’articulation dialectique entre ces deux grilles de lectures. D’une part, une analyse historique et contextualisée d’un « fait communautaire » entendu à la fois comme groupe social, comme corps juridico-politique, comme ensemble de pratiques sociales et culturelles, et comme construction politique et symbolique. D’autre part, une discussion critique des outils et méthodes de la recherche autour de la question de la communauté, qui apparaît comme indissociable d’une réflexion plus large – et transdisciplinaire – sur la nature du lien social. L’observatoire choisi est celui des colonies grecques de Venise, Livourne et Marseille, depuis les années 1770 (marquées par l’émergence d’une « bourgeoisie commerciale grecque » particulièrement active dans le contexte de la diaspora), jusqu’à l’indépendance de l’Etat néohellénique en 1830. Reprenant une périodisation classique de l’historiographie grecque moderne, ce découpage chronologique propose d’en discuter de l’intérieur la pertinence et la cohérence. Il s’agit ainsi de saisir les continuités du phénomène communautaire grec par-delà les ruptures politiques classiques de l’histoire grecque moderne (par exemple en incluant dans la période étudiée la guerre d’indépendance grecque et l’émergence consécutive d’un Etat-nation hellénique), et ce pour mieux débusquer et interroger les impensés des constructions historiographiques non seulement antérieures, mais aussi actuelles, des objets étudiés (ainsi de la diaspora grecque comme « laboratoire » de l’indépendance hellénique à venir). Le régime de la comparaison constitue ici une proposition méthodologique face à l’alternative classique entre l’étude d’une diaspora dans son ensemble, et celle d’une communauté en particulier. La multiplication des points d’observation sur le phénomène diasporique permet en effet de contourner l’obstacle d’une irréductibilité des approches macro et micro, tout en saisissant une partie des flux et des mouvements qui structurent l’espace diasporique et lie les communautés les unes aux autres. Elle permet aussi de poser au centre du questionnement le problème des frontières des groupes étudiés, en pointant la labilité des catégories comme des définitions, et donc de révoquer les modèles logiques abstraits et totalisants, pour interroger les relations et les identités sous un angle praxéologique.fr
dc.format.mimetypeapplication/pdf
dc.language.isofr
dc.publisherEuropean University Instituteen
dc.relation.ispartofseriesEUIen
dc.relation.ispartofseriesHECen
dc.relation.ispartofseriesPhD Thesisen
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccess
dc.subject.lcshGreeks -- Italy -- Livorno -- History -- 18th century
dc.subject.lcshGreeks -- Italy -- Marseille -- History -- 18th century
dc.subject.lcshGreeks -- Italy -- Venice -- History -- 18th century
dc.titleLa fabrique communautaire : les Grecs à Venise, Livourne et Marseille, v.1770-v.1830
dc.typeThesisen
dc.identifier.doi10.2870/43609
eui.subscribe.skiptrue


Files associated with this item

Icon

This item appears in the following Collection(s)

Show simple item record