In this paper I am going to explore the process of visa issuance of a European Union Member State's consulate in a country of high emigration, taking the Italian Embassy in Dakar as a case-study. The paper falls into two main sections. In the first part, I will present the context of my analysis, in order to get to grips with the significance of consulates within the wider framework of migration management in countries of origin. Thus, I will focus on the European Union visa policy, which represents one of the key EU instruments for regulation of migration flows from third countries, then on the role of Senegal in EU migration management as well as on the relevance assumed by Italy in Senegalese migratory routes. The second part deals with an analysis of visa' issuing procedures in the Italian consulate in Dakar, taking into account the whole process, from accessing information to issuance/refusal, in order to estimate costs of migrating with documents (‘regularly’) towards the EU. Furthermore, I will focus on family reunification visas to show how practices of control persist even in the case of a recognized right. My argument is that the map of Schengen visas represents a metaphor of the new division in our world, where EU Member States’ consulates filter out ‘undesirable people’ at their gates with the presumption of ‘migration risk’ demanding stricter and stricter requisites for visas. It is difficult not to question the consequences of such practices on the development of the streams of ‘irregular’ migration and on the responsibilities that consulates come to assume.
Dans cet article, j’explore le processus de délivrance des visas du consulat d’un État membre de l'Union européenne dans un pays à forte émigration, en prenant l'ambassade d'Italie à Dakar comme une étude de cas. Le document se divise en deux sections principales. Dans la première partie, je présente le contexte de mon analyse afin de se familiariser avec l'importance des consulats dans le cadre plus large de la gestion migratoire dans les pays d'origine. Ainsi, je me concentre sur la politique de l'Union européenne en matière de visas, un des instruments clés de l'UE dans le cadre de la régulation des flux migratoires en provenance des pays tiers. Ensuite, j’étudie le rôle du Sénégal dans la gestion de la migration de l'UE ainsi que sur la pertinence assumée par l'Italie dans sénégalais routes migratoires. La deuxième partie traite de l'analyse de visa »les procédures de délivrance dans le consulat italien à Dakar, en tenant compte de l'ensemble du processus, d'accéder à l'information à l'émission / refus, afin d'estimer les coûts de migration avec des documents (« régulièrement ») vers la UE. Par ailleurs, je vais me concentrer sur les visas de regroupement familial pour montrer comment les pratiques de contrôle de persister même dans le cas d'un droit reconnu. Mon argument est que la carte de visas Schengen représente une métaphore de la nouvelle division dans notre monde, où les Etats membres de l'UE des personnes indésirables »consulats filtrer 'à leurs portes avec la présomption de« risque migratoire exigeants »requis en plus strictes pour les visas . Il est difficile de ne pas remettre en question les conséquences de telles pratiques sur le développement du flux des «irréguliers» des migrations et sur les responsabilités qui viennent consulats à assumer