dc.contributor.author | DOWNS, Laura Lee | |
dc.date.accessioned | 2013-05-06T14:35:39Z | |
dc.date.available | 2013-05-06T14:35:39Z | |
dc.date.issued | 2013 | |
dc.identifier.citation | Marion FONTAINE, Christophe PROCHASSON and Frédéric MONIER (eds), Une contre-histoire de la IIIe République, Paris : La Découverte, 2013, pp. 138-149 | en |
dc.identifier.isbn | 9782707174239 | |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/1814/26890 | |
dc.description.abstract | La démocratie moderne est fondée sur la dissociation entre la sphère domestique et celle de la politique, entre la famille et la cité, ceci pour marquer la rupture avec l’analogie entre le gouvernement patriarcal de la famille et celui de l’État qui, à l’époque moderne, sous-tend et justifie la monarchie. Mais le nouveau contrat social ne se complétera jamais par un contrat sexuel qui aurait précisé et défini la nouvelle relation entre les sexes suite au bouleversement politique qu’est la Révolution. Ce qui veut dire qu’après la Révolution, les femmes sont, de fait, présentes et actives dans la cité (en tant que travailleuses, par exemple), mêmes si elles sont en état de « nullité » politique. Car la République naît par un geste paradoxal qui fait en sorte que les femmes sont d’un même mouvement dissociées et associées à la nouvelle société. Cet article explore les conséquences de cette situation paradoxale pour les formes de citoyenneté sociale et éventuellement politique que vont créer les femmes dans les vides du système politique républicain en France entre 1870 et 1940. | fr |
dc.description.abstract | Modern democracies are founded on the dissociation of the public from the private spheres. This in order to mark a rupture with the analogy between the patriarchal governance of state and the patriarchally ordered family that underpinned and legitimated early modern monarchies. But the new social contract that expressed this new relationship between state and family, public and private, implied as well a new relationship between the sexes; one that, however, would never find formal expression in a separate sexual contract intended to re-define relations between the sexes in the wake of the French Revolution. As a consequence, and despite their active presence in social and economic life, women found themselves in a state of political non-existence after the Revolution. The French Republic was thus born of a crucial paradox that, in a single gesture both associated and dissociated women from the new society. This article explores the consequences of this paradoxical situation for the forms of social and, ultimately, political citizenship that women would carve out for themselves in the empty spaces of the republican political system between 1870 and 1940. | en |
dc.language.iso | fr | en |
dc.rights | info:eu-repo/semantics/openAccess | en |
dc.title | La République garantit l’égalité des citoyen(ne)s | en |
dc.type | Contribution to book | en |