dc.contributor.author | LACOUR, Pierre-Yves | |
dc.date.accessioned | 2015-01-19T12:31:13Z | |
dc.date.available | 2015-01-19T12:31:13Z | |
dc.date.issued | 2014 | |
dc.identifier.citation | Paris : Publications scientifiques du Muséum national d'histoire naturelles, 2014, Archives, tome 19 | en |
dc.identifier.isbn | 9782856537558 | |
dc.identifier.issn | 1281-7139 | |
dc.identifier.uri | https://hdl.handle.net/1814/34219 | |
dc.description.abstract | La République naturaliste examine la rencontre entre un petit objet d’histoire de la culture et des sciences, les collections d’histoire naturelle, et un événement colossal, la Révolution. Les années 1789-1804 sont en effet un moment exceptionnel dans la constitution des collections naturalistes françaises. Récoltés, échangés, achetés ou confisqués dans les cabinets aristocratiques et ecclésiastiques, une multitude de spécimens convergent vers le Muséum d’histoire naturelle, tandis qu’une partie des doubles de ces collections nationales est envoyée en province dans les cabinets des Écoles centrales. Le Muséum apparaît alors comme le centre autour duquel s’organisent le rassemblement, puis la dispersion des spécimens et Paris prétend, pour un temps, incarner la capitale universelle de l’histoire naturelle. En suivant le parcours de ces objets, le livre analyse aussi ce qui se joue au moment où, dans la capitale comme en province, l’histoire naturelle s’institutionnalise, se professionnalise et se spécialise autour de collections refondées ou entièrement nouvelles. Au sein de ces collections, les relations entre objets scientifiques, artistiques et ethnographiques ne sont jamais exactement les mêmes tout comme les pratiques savantes qui fixent la valeur et l’usage des spécimens. C’est ainsi que dans les relations complexes, et parfois tendues, qui se tissent alors entre le Paris naturaliste, l’Europe savante et la province des professeurs, une hiérarchie des positions intellectuelles et des institutions scientifiques s’élabore progressivement. Ce livre dresse une carte inédite du savoir à l’époque révolutionnaire. | en |
dc.description.tableofcontents | -- Introduction
-- Confisquer l’Europe naturaliste
-- Les collections naturalistes vers 1790
-- La République des sciences et la guerre
-- Conclusion: Encore des confiscations sous l’Empire
-- Premier contrepoint :
-- La place des autres artefacts exotiques & momies 161
-- Paris, projet pour une capitale universelle de l’histoire naturelle
-- Les cabinets parisiens d’histoire naturelle
-- Second contrepoint :
-- Le goût des choses les ventes aux enchères de naturalia
-- La province naturaliste au miroir de Paris 383
-- Les cabinets particuliers de province
-- Les jardins d’acclimatation
-- Conclusion Fin de partie pour les ambitions provinciales
-- Épilogue 1815, les restitutions naturalistes
-- Conclusion | en |
dc.language.iso | fr | en |
dc.publisher | Muséum national d'histoire naturelles | en |
dc.relation.isversionof | http://hdl.handle.net/1814/14986 | en |
dc.title | La République naturaliste : collections d'histoire naturelle et Révolution française (1789-1804) | en |
dc.type | Book | en |
eui.subscribe.skip | true | |
dc.description.version | Published version of EUI PhD thesis, 2010 | en |