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dc.contributor.authorDESCHAMPS, Étienne
dc.date.accessioned2016-05-02T15:02:59Z
dc.date.available2020-04-28T02:45:07Z
dc.date.issued2016
dc.identifier.citationFlorence : European University Institute, 2016en
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/41007
dc.descriptionDefence date: 28 April 2016en
dc.descriptionExamining Board: Professor Federico Romero, European University Institute (directeur de thèse); Professor Michel Dumoulin, Université catholique de Louvain (co-directeur externe); Professor Youssef Cassis, European University Institute; Professor Antonio Varsori, Université de Padoue.en
dc.description.abstractCette thèse examine la manière dont la Belgique s’est efforcée de combiner sa présence outre-mer avec sa politique européenne. C’est que parmi toutes les questions qui, au cours des années cinquante, ont alimenté le débat sur l’unité européenne, celle des efforts menés par certains États pour rendre compatible leur dimension coloniale avec leur engagement vers plus d’unité en Europe demeure relativement négligée par l’historiographie de la construction européenne. Or la participation à un ensemble européen organisé pose des problèmes particuliers à un petit pays comme la Belgique qui, tout comme la France, conserve des responsabilités politiques et économiques en Afrique. Si l’objectif est bien de « faire l’Europe », on ne peut pas pour autant ignorer l’existence des prolongements africains de ces pays dans un contexte de Guerre froide et de condamnation internationale de plus en plus forte du fait colonial. En réalité, des programmes des mouvements européistes d’après-guerre à la création de la Communauté économique européenne et de l’Euratom en passant plus tôt par les financements du plan Marshall, les travaux du Conseil de l’Europe, la négociation du plan Schuman et les projets de Communauté européenne de défense ou de Communauté politique européenne, nombreuses sont les initiatives qui fournissent pour les contemporains l’occasion de s’interroger sur la nature et sur l’avenir des relations entre l’Europe unie et l’Afrique. À chaque reprise, la souveraineté politique et l’unité du territoire national sont pour les métropoles concernées au coeur des enjeux ; resurgit parfois le spectre d’une possible redistribution des cartes en Afrique centrale. À Bruxelles, au-delà des cercles dirigeants coloniaux où les crispations sont réelles, les milieux politiques, économiques et militaires se mobilisent et prennent attitude. Pour la Belgique, la question des relations Europe-Afrique est d’autant plus importante que le Congo occupe après la Seconde Guerre mondiale une place prépondérante dans l’activité diplomatique du pays. En croisant les problématiques, les approches comparatistes et les sources le plus souvent inédites, la démarche qui est ici proposée vise à évaluer le poids du facteur colonial dans la politique européenne de la Belgique jusqu’à la période de l’indépendance congolaise.en
dc.format.mimetypeapplication/pdfen
dc.language.isofren
dc.publisherEuropean University Instituteen
dc.relation.ispartofseriesEUIen
dc.relation.ispartofseriesHECen
dc.relation.ispartofseriesPhD Thesisen
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccessen
dc.titleEntre héritage colonial et destin européen : la Belgique, le Congo et la problématique de l'outre-mer dans le processus d'intégration européenne (1945-1960)en
dc.typeThesisen
dc.identifier.doi10.2870/861603
eui.subscribe.skiptrue
dc.embargo.terms2020-04-28


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