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dc.contributor.authorJAS, Nathalieen
dc.date.accessioned2006-06-09T10:29:29Z
dc.date.available2006-06-09T10:29:29Z
dc.date.created1997en
dc.date.issued1997
dc.identifier.citationFlorence : European University Institute, 1997en
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/5843
dc.descriptionDefence date: 19 December 1997
dc.descriptionExamining board: Prof. John Krige, CRHST, Cité des Sciences, Paris; Prof. René Leboutte, IUE, Florence; Prof. Dominique Pestre, EHESS, Paris; Prof. Jameis Reis, IUE, Florence
dc.descriptionFirst made available online on 12 June 2017
dc.description.abstract'Que l'on compare l'agriculture nationale à celle d'autres puissances, ou que l'on dissèque le commerce des produits alimentaires ; on arrive à une même conclusion : l'agriculture souffre d'un retard technique maintenant la productivité du sol et du travail à un faible niveau si bien que les prix de revient restent élevés et ne sont aucunement compétitifs'. C'est ainsi qu'Armand Wallon résumait en 1976 les résultats d'analyses macroéconomiques concernant l'agriculture française du troisième tiers du xixe siècle et que l'on a longtemps caractérisés par l'expression forte de 'retard agricole français'. Cette constatation de la faiblesse des productivités de l'agriculture française de cette époque, en comparaison avec celles obtenues par l'Angleterre et l'Allemagne notamment, a suscité de multiples explications au cours des années 1950, 1960 et 1970. Pour les historiens anglo-saxons, qui ont une approche qui associe l'économie à la démographie sous un angle résolument comparatif', la France n'aurait pas connu de poussée démographique suffisamment forte pour pouvoir stimuler de manière significative son agriculture. De même, la croissance de la population urbaine n'aurait pas été assez importante pour engendrer un déséquilibre avec la population rurale si conséquent qu'il ait pu générer une intensification de l'agriculture. Ces historiens soulignent aussi le handicap qu'aurait constitué la petite exploitation française et lui opposent la réussite, en terme économique, du grand domaine anglais. L'historiographie rurale française s'est aussi beaucoup intéressée à ce phénomène'. Les explications qu'elle a apportées sont d'ordres psychologique, économique, social et politique. Les paysans français auraient tout d'abord été méfiants vis-à-vis du progrès et atteints d'un mal particulier, la fierté du propriétaire, qui leur aurait fait préférer l'achat de terrains à l'amélioration des terres qu'ils possédaient déjà. Ensuite, la petite exploitation que l'on oppose, là encore, au modèle du grand domaine anglais est mise en accusation: le grand nombre de Inini-exploitations qui n'auraient pas été des entités économiquement viables aurait ralenti l'essor de l'agriculture française.
dc.format.mediumPaperen
dc.format.mimetypeapplication/pdf
dc.language.isofren
dc.publisherEuropean University Instituteen
dc.relation.ispartofseriesEUIen
dc.relation.ispartofseriesHECen
dc.relation.ispartofseriesPhD Thesisen
dc.relation.hasversionhttp://hdl.handle.net/1814/21669
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccess
dc.subject.lcshAgriculture -- Germany -- History -- 19th century
dc.subject.lcshAgriculture -- France -- History -- 19th century
dc.titleL'agriculture est une science chimique : élements pour une histoire comparée des sciences agronomiques allemandes et francaises de la seconde moitié du dix-neuvieme siècleen
dc.typeThesisen
dc.identifier.doi10.2870/81484
eui.subscribe.skiptrue


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