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dc.contributor.authorGUYOT, Lola
dc.date.accessioned2021-11-11T13:26:35Z
dc.date.available2021-11-11T13:26:35Z
dc.date.issued2020
dc.identifier.citationPole Sud, 2020, Vol. 2, No. 53, pp. 101-115en
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/72956
dc.description.abstractDans le cadre de la guerre civile sri lankaise, qui a duré de 1983 à 2009, le mouvement armé séparatiste des Tigres de Libération de l’Eelam Tamoul (LTTE) a eu recours à des pratiques répressives systématisées à l’encontre des Tamouls considérés comme dissidents, au Sri Lanka comme en diaspora. Si le mouvement a établi des institutions de gouvernance reposant sur le droit et sur des procédures objectivées, la répression, étendue à une large catégorie d’individus, a quant à elle été mise en œuvre hors de tout cadre institutionnel. Elle s’est inscrite dans un modèle répressif reposant sur l’idée de purification de la communauté politique de ses éléments présentés comme des « ennemis intérieurs ». Les pratiques répressives employées dans ce cadre par les LTTE ont pris différentes formes selon les espaces dans lesquels elles se déployaient. Au Sri Lanka, les LTTE ont pu avoir recours à la violence physique ostentatoire, à l’étranger ils ont dû adapter leurs pratiques à la contrainte d’un ordre légal extérieur et ont déployé un répertoire répressif principalement fondé sur la menace et la stigmatisation. Le cas des LTTE permet ainsi d’analyser les logiques politiques, mais aussi les contraintes associées à la constitution par un groupe armé d’un répertoire d’action répressif.en
dc.description.abstractDuring the Sri Lankan civil war, which lasted from 1983 to 2009, the armed separatist movement of the Liberation Tigers of Tamil Eelam (LTTE) systematically repressed Tamils considered as dissidents, both in Sri Lanka and in the diaspora. While the movement set up institutions of governance based on law and formal procedures, the repression, which targeted a broad category of individuals, was conducted outside of any institutional framework. It was representative of a model of repression based on the idea of purifying the political community from its elements presented as “internal enemies”. The repressive practices developed in this perspective by the LTTE took different forms depending on the territories in which they were deployed. In Sri Lanka, the LTTE were able to resort to ostentatious physical violence, abroad they had to adapt their practices to the constraints of an external legal order and therefore used a repressive repertoire mainly based on threat and stigmatization. Through the case of the LTTE, we can then analyze the political logics as well as the constraints associated with the constitution of a repertoire of repression by an armed group.en
dc.language.isofren
dc.publisherPole Suden
dc.relation.ispartofPole Suden
dc.relation.isbasedonhttps://hdl.handle.net/1814/72879
dc.subjectRépertoires d'action répressifsen
dc.subjectGroupe arméen
dc.subjectDiasporaen
dc.subjectSri Lankaen
dc.subjectLTTEen
dc.subjectRepertoires of repressionen
dc.subjectArmed Groupen
dc.titleLes pratiques répressives des LTTE : dispositifs spatialisés de purification de la nation tamouleen
dc.typeArticleen
dc.identifier.doi10.3917/psud.053.0101
dc.identifier.volume2en
dc.identifier.startpage101en
dc.identifier.endpage115en
eui.subscribe.skiptrue
dc.identifier.issue53en
dc.description.versionPublished version of EUI PhD thesis, 2021


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