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dc.contributor.authorLE DOUARIN, Louis
dc.date.accessioned2022-05-31T14:24:56Z
dc.date.issued2022
dc.identifier.citationFlorence : European University Institute, 2022en
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/74570
dc.descriptionDefence date: 24 May 2022en
dc.descriptionExamining Board: Prof. Stéphane Van Damme (EUI, Directeur de thèse EUI / extérieur); Prof. Florence Deprest (Université Panthéon-Sorbonne, Directrice de thèse extérieure); Prof. Corinna Unger (EUI); Prof. Karine Bennafla (Université Lyon III Jean Moulin)en
dc.descriptionVol. I: Texte; Vol. II: Figures et annexe
dc.description.abstractCette recherche a pour objet la production et la circulation des savoirs cartographiques et géographiques sur la Syrie et le Liban ainsi que le rôle de ces savoirs sur la production de ces territoires. Elle propose une géographie historique critique de la genèse de ces entités, renouvelée par une histoire sociale des savoirs sur l’espace, permettant de nuancer le « narratif Sykes-Picot » selon lequel ces territoires seraient uniquement des inventions coloniales unilatérales, et leurs frontières des lignes tracées à la règle en 1916 sur des cartes vides dans les chancelleries européennes. Au XIXe siècle, la redécouverte du Levant ottoman et son exploration introduisent tout d’abord une compétition cartographique qui participe à l’émergence de nouveaux espaces de référence. Ces cadres spatiaux sont par ailleurs insérés dans de nouvelles réflexions théoriques sur la place de la région, qui est alors progressivement intégrée aux réseaux matériels et immatériels, internationaux et eurocentrés. Au moment du partage de 1916-1920, imaginaires et cartographies s’affrontent dans des stratégies multiples et contradictoires. Avec la mise en place du mandat français au Levant, le projet cartographique pour la région hérite des expériences de l’empire colonial français, notamment en Afrique du Nord. Mais le Levant constitue elle-même en retour un terrain spécifique d’expérimentation qui influe durablement le Service Géographique de l’Armée, alors en recomposition. Le mandat marque aussi l’internationalisation des champs politique et scientifique, Syrie et Liban devenant des enjeux d’une expertise coloniale en plein renouvellement. L’étude détaillée de la fabrique des frontières mandataires illustre enfin de manière très concrète l’articulation entre production des savoirs, des cartes, et du territoire. Croisant des savoirs accumulés au cours des décennies précédentes à de nouvelles études faites sur le terrain, notamment au nom de l’esprit du « mandat », les traceurs de frontières participent à la production de frontières en palimpseste.fr
dc.format.mimetypeapplication/pdfen
dc.language.isofren
dc.publisherEuropean University Instituteen
dc.relation.ispartofseriesEUIen
dc.relation.ispartofseriesHECen
dc.relation.ispartofseriesPhD Thesisen
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/embargoedAccessen
dc.subject.lcshCartography -- Syria -- History
dc.subject.lcshCartography -- Lebanon -- History
dc.subject.lcshGeography -- Syria -- History
dc.subject.lcshGeography -- Lebanon -- History
dc.titleLa fabrique de la Syrie et du Liban : cartes, savoirs géographiques et production du territoire en contexte impérial (1860-1933)fr
dc.typeThesisen
dc.identifier.doi10.2870/257464
eui.subscribe.skiptrue
dc.embargo.terms2026-05-24
dc.date.embargo2026-05-24


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