Date: 2010
Type: Technical Report
Le cadre juridique de la migration irrégulière au Niger
Technical Report, [Migration Policy Centre], [CARIM-South], CARIM Analytic and Synthetic Notes, 2010/28, Irregular Migration Series, Legal Module
MAIGA, Djibo, Le cadre juridique de la migration irrégulière au Niger, [Migration Policy Centre], [CARIM-South], CARIM Analytic and Synthetic Notes, 2010/28, Irregular Migration Series, Legal Module - https://hdl.handle.net/1814/13682
Retrieved from Cadmus, EUI Research Repository
Le Niger n’est pas un pays de prédilection pour les étrangers, qui représentent 1% de la population totale. A part les agents diplomatiques et consulaires, on trouve trois catégories d’étrangers. Les immigrants résidents ressortissants des pays membres de la CEDEAO peuvent entrer sur le territoire nigérien sans visa mais doivent comme tous les étrangers faire une demande de permis de séjour. La plupart ne se soumet pas à cette procédure qui est la condition nécessaire d’un séjour régulier. Ils ont en réalité une perception erronée du principe de libre circulation et le laxisme des pouvoirs publics les conforte dans cette position. Une législation extrêmement contraignante en matière de travail pousse les immigrants résidents vers le secteur informel où leur protection sociale n’est pas assurée. Les migrants en transit constituent des flux migratoires importants qui utilisent le territoire nigérien comme couloir de passage vers les pays du Maghreb et l’Europe. Ils sont pour la plupart originaires de l’espace CEDEAO et traversent facilement le Niger, mais, une fois arrivés aux postes frontaliers extérieurs, ils sont en proie à toutes sortes de difficultés.Les réfugiés ont vu leur nombre baisser de façon considérable. Ceux qui sont reconnus par l’Etat du Niger ont théoriquement les mêmes droits que les Nigériens. Ce principe d’égalité n’est qu’une façade, la réalité est peu reluisante pour ces réfugiés qui ont du mal à trouver un travail, «nigérisation» des postes d’emplois oblige.
Niger is not a country of choice for foreign nationals, who represent only 1% of the population. Apart from diplomatic and consular officials, there are three categories of foreign nationals. The first are resident immigrants. Those from ECOWAS countries, can enter Niger without any visa, but have to apply for a residence permit like other foreign nationals. Most of them do not follow this procedure, the condition for a regular stay. They have a mistaken perception of the free movement principle and this is confirmed by the Nigerien government’s laxity. Extremely restrictive labour regulations drive resident immigrants to the informal sector where social protection is not guaranteed.Important numbers of transit migrants use Niger’s territory as a corridor towards the Maghreb and Europe. They mostly come from ECOWAS countries and easily cross Niger, but face all kind of difficulties at external border posts. The number of refugees has sharply decreased. Those who are recognized by Niger as refugees are supposed to benefit from the same rights as nationals. This equality principle is though barely implemented and refugees do not generally find a job because of the “Nigerienization” of employment.
Additional information:
Euro-Mediterranean Consortium for Applied Research on International Migration (CARIM)
Cadmus permanent link: https://hdl.handle.net/1814/13682
External link: http://www.carim.org/
Series/Number: [Migration Policy Centre]; [CARIM-South]; CARIM Analytic and Synthetic Notes; 2010/28; Irregular Migration Series; Legal Module