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dc.contributor.authorLASSALLE, Suzanne
dc.date.accessioned2020-12-02T12:55:13Z
dc.date.issued2020
dc.identifier.citationFlorence : European University Institute, 2020en
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/69108
dc.descriptionDefence date: 27 November 2020en
dc.descriptionExamining Board: Professeur Luca Molà (University of Warwick); Maîtresse de Conférence Sophie Desrosiers (EHESS); Professeur Regina Grafe (European University Insitute); Professeur Franco Franceschi (Università di Siena)en
dc.descriptionThesis consist of two volumes: Volume 1. Thèse; Volume 2. Annexesen
dc.description.abstractL’industrie de la soierie à Florence entre 1450 et 1550 constitue un fleuron de l’économie citadine, dans une période troublée sur le plan politique, social et économique. Cette étude s’attache à reconstituer les processus de production des fils - de diverses qualités - utilisés pour le tissage des soieries. À la croisée des champs de l’histoire des techniques et de l'histoire matérielle et sociale, l’enquête révèle les savoir-faire en jeu, ceux des artisans spécialisés impliqués dans les phases de transformation de la soie - sériciculture, dévidage, bobinage, filature, décreusage, teinture - et ceux développés autour du fabricant ou setaiolo. L’innovation méthodologique de cette thèse est d’aborder la comptabilité d’entreprise (sa source majeure) du point de vue de la technique, et de la faire dialoguer avec des sources variées - traités techniques, statuts de la corporation, soieries conservées et représentations visuelles - en suivant la « chaîne opératoire » des transformations de la matière. Ainsi apparaît la complexité de la production des fils prêts au tissage dans laquelle une large part de la société florentine est investie, des plus modestes jusqu’aux élites dirigeantes. Cette communauté partage des connaissances techniques et sensibles, tacites et transversales autour de la soie. L’examen approfondi des registres de manufacture illumine le travail des femmes, souvent invisible, et le rôle central de la bottega - atelier-boutique du fabricant - dans le cadre du Verlagssystem. Outre l’approvisionnement en matières premières (soies grèges et colorants) et la programmation de leur distribution à chaque phase de transformation, le fabricant et son équipe ont la compétence spécifique des multiples sélections et contrôles de qualité des fils, opérations cruciales du processus de fabrication, jusqu’ici méconnues. Elles s’insèrent entre les tâches de pesées et de reformatage de la matière, nécessaires pour fluidifier la circulation et s’assurer du retour de matériaux extrêmement coûteux.en
dc.format.mimetypeapplication/pdfen
dc.language.isofren
dc.publisherEuropean University Instituteen
dc.relation.ispartofseriesEUIen
dc.relation.ispartofseriesHECen
dc.relation.ispartofseriesPhD Thesisen
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/embargoedAccessen
dc.subject.lcshSilk industry -- Italy -- Florence -- History
dc.subject.lcshTextile industry -- Italy -- Florence -- History
dc.subject.lcshFlorence (Italy) -- Economic conditions
dc.titleL'Arte della seta a Firenze : une histoire technique, matérielle et sociale de la production des fils pour les "Drappi serici" (ca. 1450-1550)en
dc.typeThesisen
dc.identifier.doi10.2870/178066
eui.subscribe.skiptrue
dc.embargo.terms2024-11-27
dc.date.embargo2024-11-27


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