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dc.contributor.authorGUYAU, Elfie
dc.date.accessioned2023-05-12T08:01:29Z
dc.date.available2023-05-12T08:01:29Z
dc.date.issued2023
dc.identifier.citationFlorence : European University Institute, 2023en
dc.identifier.urihttps://hdl.handle.net/1814/75579
dc.descriptionDefence date: 21 April 2023en
dc.descriptionExamining Board: Prof. Jorge Flores, (European University Institute, supervisor), Prof. Aliocha Maldavsky, (Université Paris Nanterre, external supervisor), Prof. Regina Grafe, (European University Institute), Dr. Juan Carlos Estenssoro Fuchs, (Université Sorbonne Nouvelle)en
dc.description.abstractCe travail interroge l’impact de la christianisation des sociétés andines sur la légitimité de la noblesse indigène entre les années 1540 et les révoltes anticoloniales de 1781-1782. Nous y examinons les outils que les individus qualifiés de caciques et principales par les autorités coloniales utilisaient pour être identifiés comme des élites chrétiennes dans leurs interactions avec les représentants de l’Église et de la couronne d’Espagne des territoires relevant des audiences royales de Lima et La Plata (Charcas). Il s’agit d’analyser l’évolution des critères privilégiés par différents profils de la noblesse indigène pour justifier leur légitimité sociale et politique face aux autorités coloniales et face aux populations indigènes sur lesquelles elles entendaient exercer leur autorité. Afin d’observer l’impact des politiques de christianisation de l’Eglise et du pouvoir royal sur le comportement politique et la culture nobiliaire des élites andines, j’ai opté pour une perspective diachronique me permettant de comparer les arguments utilisés par les caciques et principales dans le cadre de différentes démarches judiciaires, juridiques et administratives. Ces démarches ont en commun de s’appuyer sur des processus de mises en scène visant à persuader des officiers royaux ou des clercs. Elles reposent donc sur la construction de stratégies argumentatives qui empruntent très largement aux discours et débats accompagnant différentes réformes administratives et religieuses dans les Andes. Les arguments mobilisés dans les démarches en justice des caciques et principales sont ensuite comparés avec leurs activités religieuses concrètes afin de souligner les comportements qu’ils valorisaient pour établir leur réputation d’élites chrétiennes. Il ne s’agit donc pas seulement d’éclairer l’évolution des critères de légitimité utilisés par les caciques et principales. Nous documentons également l’évolution de leur rapport à l’investissement dans le sacré et ce qu’ils attendaient des institutions chrétiennes comme de la monarchie catholique espagnole.en
dc.format.mimetypeapplication/pdfen
dc.language.isofren
dc.publisherEuropean University Instituteen
dc.relation.ispartofseriesEUIen
dc.relation.ispartofseriesHECen
dc.relation.ispartofseriesPhD Thesisen
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccessen
dc.subject.lcshCatholic Church -- Peru -- Historyen
dc.subject.lcshAristocracy (Social class) -- Peru -- Historyen
dc.subject.lcshCaciques (Indian leaders) -- Peru -- Historyen
dc.titleÊtre reconnu chrétien : caciques et principales face à la christianisation des sociétés indigènes dans la Vice-royauté du Pérou, 1540-1780en
dc.typeThesisen
dc.identifier.doi10.2870/948120en
eui.subscribe.skiptrue


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